La gendarmerie des bauges soulève des questions

Alors que la nouvelle Gendarmerie des Bauges (Châtelard), opérationnelle depuis la fin octobre 2009 vient d'être inaugurée par les élus (avant-hier), des voix s'élèvent pour nous demander des explications sur le fondement financier qui devraient être, selon les détracteurs, à la charge de l'état.

Le Corps des Humbles ne pouvait que satisfaire à cette demande, aussi il s'empressa d'avoir un savoir.

Certes, l'état se doit d'assurer la sécurité des citoyens et, nos impôts sont là pour subvenir en la matière mais, il est un organigramme qui se réfère à l'histoire.

Il est entendu que l'on ne soit plus, comme d'antan, à prélever une gabelle ou une dîme, quoique cela ressemble quelque peu à cela. Mais il faut savoir que avec le temps, nos institutions ont mises en place, des lois, des décrets et autres ustensiles sans pour autant rafraîchir les tenants et aboutissants. Il en résulte aujourd'hui, il est vrai, que l'on ne sait plus qui paye qui et quoi, c'est pour cela aussi que la réforme de nos institutions devient nécessaire.

Pour mémoire, la nouvelle Gendarmerie du Châtelard qui comprend 494 m2 pour un coût de 2100 000€ et non un investissement (comme se plait à souligner les détracteurs) a pu voir le jour, grâce à des fonds propres du site, du Conseil Général mais aussi par une dotation de l'état (développement rural) ainsi qu'un emprunt auprès de la Caisse des dépôts et de Consignations (que les usagers devront payer certes).

Toutefois, la sécurité de proximité à un coût et le Corps des Humbles ne peut que se réjouir de cet investissement pour pallier à la délinquance afin de protéger une population de plus en plus vieillissante, in situ.

Les détracteurs nous rétorquent " Oui mais, les villes les plus riches comme Neuilly auront toujours plus de sécurité ..." ceci avec un sourire bien agencé. Nous ne pouvons vous répondre séance tenante car le sujet est un débat permanent chez les élus. Toutefois, il est certain qu'il existe un phénomène compensatoire pour garder un équilibre et que l'on nomme " égalité" qui se trouve sur le fronton de nos institutions et ce ne serait pas à l'avantage du gardien de notre constitution, de faire abstraction sur  cet aspect.

Maintenant, nous ne pouvons vous garantir si la Gendarmerie, qui dépend de l'armée, aura dans l'avenir et suivant la réforme, une dotation qui comprendra la globalité de son fonctionnement.

Robert-Paris.