Le plan de rigueur du gouvernement, non seulement, s'attache à ne pas faire souffrir la prochaine élection par un plan d'austérité à hauteur de 11 milliards, mais soulève bien des questions de la part des aixois.

Voyant un profilé négatif, les plus riches de la France s'empressent aussitôt d'acquiescer à un impôt exceptionnel car ils savent qu'ils ne peuvent faire autrement. Et puis, ce coup de publicité, démontre pour les plus pauvres, qu'ils s'insèrent dans la société. Toutefois cette courtoisie vient d'une réflexion émanant d'une table où l'on peut brosser un rot pour faire figure d'un contentement qui prend un visage pour la circonstance. Donner 3% de son revenu qui dépasse les 500 000€ (dans le jargon les 500 têtes de SMIC ou les 500 kilos) ce n'est que donner 15 000€ . En clair, les riches font croire aux plus démunis, qu'ils participent au désendettement de la France.

A charge pour les plus humbles, d'avoir les augmentations de tabac, d'alcool, de jus de fruit (il faut protéger les enfants), de la dégénérescence des institutions (sécurité sociale & autres ...). Il est entendu que sur notre endettement, qui depuis l'absence de De Gaulle, prend une ampleur exponentielle, se voit un obligé aujourd'hui sans quoi, on perd le bonus des 3A, seule ressource pour avoir des crédits.

Or, la croissance est nulle, le chômage est en hausse, l'inflation fait autant, l'€uro s'affaire à protéger les banques, les institutions & les pays qui se trouvent en "perdition" moyennant un support politique qui n'a que faire de mettre en place un système favorisant une compréhension sur la scène internationale, du moment que les lobbyistes se prêtent à un desiderata quelconque et que la faculté du monde politique fasse perdurer une demeure qui est la sienne, il est temps de se poser des questions.

Le CAC 40 est aujourd'hui à un peu plus de 3000 points. Vu les états-unis dans la tourmente, la grèce dans le collimateur, ainsi que l'Espagne & l'Italie qui sont sous l'emprise d'une dette (sans compter l'apport des nouveaux pays de l'Union, demanderesses d'assistances), nous pouvons supputer que si nous ne faisons rien maintenant, nous serons dans une tourmente sans précédent.

Il est temps de dévoiler qu'il faudrait un peu plus de 80 milliards pour résorber la teneur de la dette de la France au lieu des 11 milliards. Que le PDG de tel entreprise (comme la SNCF, la RATP, AREVA & autres, sans compter nos institutions "député, sénateur" ...) soit payé en fonction de la résultante de son entreprise & non sur des critères bassement philosophique de sa valeur. En Savoie, on dit souvent que "Les grandes gueules courent les rues et nous envoient toujours dans des batailles qui se soldent par une perte. Puis, dans la défaite, ils font la fête pour nous enchanter. Toutefois, il se peut, que ceux-ci déchantent lors de l'addition..."

Que l'on soit d'un parti ou d'un autre, on se balance des invectives ou des ustensiles qui ne peuvent aujourd'hui que susciter le dénigrement des institutions; La mondialisation, quant à elle, est en fin de vie, bien qu'elle fait vivre en ce moment, l'enfantement de l'individualisation qui est contraire à la socialisation.

Il ne peut que résulter, et ceci n'est pas une prédiction, qu'un engouement à une dégénérescence de toutes les institutions & des états avec les aléas qui doivent se faire sentir, voit le jour, à moins que Dame Nature d'ici là, décline une puissance. Il s'ensuivra sûrement, une requalification de l'espèce humaine que vous aurez le loisir de découvrir, en temps et en heure.

Ceci fait pour répondre à l'attente des interpellants.

Robert-Paris.

récession de la france

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