La SNCF prend un retard !

"C'est bien beau la grève ! ...Mais nous on fait quoi si on est licencié !"

Le mot est lancé par une personne exaspérée.

Comme d'habitude, le service public n'est pas au rendez-vous de l'attente des contribuables qui payent une infrastructure sans contrepartie.

Ils sont le sujet d'une conversation ou d'une tergiversation au niveau national et pâtissent de l'instant.

En fait, il revendique que la SNCF a perdu le trafic des wagons de houille de Ferropem au Bochet qui a été repris par Euro-Cargo-Rail, cela sans compter  la privatisation des marchés qui fait bénéficier aux entreprises un droit de "rouler au diesel alors que la ligne est électrifiée".

Depuis ce matin, l'intersyndicale veut rencontrer le gouvernement pour faire entendre une position car, la Maurienne travaille principalement pour le fret et, que selon le syndicat, 47 postes ont disparu en 2009. Pour ce faire, les élus devraient trouver dans leur boîte aux lettres, un dossier expliquant le mouvement.

Le but étant une négociation.

La résultante ne promet pas un bon avenir.

En effet, outre les voyageurs qui subissent encore et contre gré, une perception d'un établissement public sur un devenir à l'avantage d'une principauté, sans contrepartie vis à vis des clients, un manque de devoir du gouvernement qui entend faire la sourde oreille (9 jours de grève).

Pour le quidam, rien de tel pour s'inscrire au chômage (1er employeur de France, aux dires).

Que faire ? Saisir vos interlocuteurs ! Qu'ils soient humbles pour la circonstance car à  force de proroger sur une incontinence de l'esprit, elle se retrouve dans une couche qu'il faut changer, à notre avis.

Robert Paris