Un centre, un drogué, un médecin ?

Cette semaine, sur France 5, une émission présentait une volonté de pouvoir suffire aux drogués, par l'apport d'un éventuel centre qui recevrait ceux-ci, afin qu'ils ne soient plus le sujet de désagréments du point de vue sanitaire.

Il serait bon, selon les dires, que des lieux voient le jour où l'on pourrait dans ce centre, recevoir des patients qui ont une addiction à la drogue avec la particularité que l'entité médicale fournisse les instruments (coton, alcool, seringue, etc...) pour que le patient s'injecte une ou plusieurs doses d'un produit dont la teneur émane dudit patient; En clair, dont on ne connait pas l'origine. Ceci fait, sous la responsabilité d'un praticien médecin qui se doit de pourvoir à la vie.

En ce domaine, il faudrait sortir le calumet de la paix car, il est contraire à la déontologie de la médecine d'aller à l'encontre de la vie. De plus, qui prendra la responsabilité d'injecter un produit que personne neconnait à un patient qui ne demande que notre aide pour sa douleur ? De surcroît, il est devant la justice un produit illicite qui, par administration d'un tiers, relève d'un acte assimilé comme " Acte délibératoire par personne ayant une autorité sur personne en état de faiblesse, pouvant ou ayant entraîner la mort".

Pendant ce temps, les personnes en longue maladie, ne peuvent prétendre à un remboursement du coton, de la seringue, de l'alcool..., aussi on se pose la question de savoir, s'il n'y a pas un problème dans la société que nous vous laissons découvrir par ce biais.

Robert-Paris.