Le mensonge d'un gouvernement

Cet après-midi, le Premier Ministre demandera la confiance aux parlementaires pour l'objectif que le gouvernement se voit établir pour 2011 (ou plutôt les décideurs).

La situation française est critique. En effet, non seulement elle est en deçà des objectifs de l'Union Européenne où chaque état fait à sa convenance mais elle devient (selon les bourses) une nation qu'il faut éviter dans l'investissement (Il est préférable pour les boursiers d'investir dans l'entreprise Danone que de faire un prêt à l'état français "source de BFM à 7h. ce matin 24 novembre 2010").

Combien doit la France ? On ne peut le savoir car entre les cagnottes cachées des pouvoirs (voir pour exemple le D. L. de ce jour), la dette, le nombre de fonctionnaires, le fonctionnement, les achats, etc..., nous ne connaissons personne qui puisse déclamer à ce jour, les caractéristiques qui reflètent l'état de la France. Il se peut, en ce sens, que l'on contribue à ne point divulguer l'octroi pour une certaine intelligence.

Pour exemple, personne ne sait combien de personnes travaillent au sein de l'éducation à la personne près. Demandez donc à une entreprise, de ne pas savoir combien de salariés sont dans la dite société?

Certes, on a une petite idée de la dette qui se situe entre 1600 et 2500 milliards (on n'est pas à quelques milliards, hein ?) soit 32 000 € par personne. Le rapport est que le PIB n'est pas son reflet. Les intérêts de la dette pour 2011 est de l'ordre de 1/5 du budget de l'état soit 55 milliards (nous ne parlons pas des centimes). Vous rajoutez dessus le coût de la jeunesse et de la vieillesse qui, de façon expansionniste, s'amplifient. Pour pimenter la chose, on suppute, on abuse en donnant une confiance aux supports de la finance ceci, en prônant l'aspect d'une identité.

La résultante ne pouvant attendre un avantage d'une guerre éloignée (l'Afghanistan)  ou autres, la soluté prendra forme dans une rigueur, cela en préservant la douleur des nantis (pour exemple certains bons traders touchent plus de 100 millions de bonus pour cette année). Alors la perspective est de taxer le patrimoine qui se situe à100 000€ avec une certaine compromission.

"A l'apparence le pouvoir est tenté de suffire,..., il ne s'agit pas  de répondre aux caprices des sondages,... et d'ailleurs pourquoi nous pourrions rougir...Rompre avec l'indécision ... L'élan de la réforme est intacte...Nous continuerons de réformer...La crise est en train de muter...La Chine est la seconde force dans le monde aujourd'hui, ....Alors comment voulez-vous que la France ne soit pas fouettée ....Maintenant la bataille de croissance est commencée ....Alors il faut penser à la réforme mondiale... La France va se battre auprès de ses partenaires... En Afghanistan, on continuera la stratégie en place... Cohérence et pouvoir politique... Je crois à la sérénité européenne (sous des applaudissements de l'UMP) ... La révision  de la paternité patronale est nécessaire... Le transport, l'aviation, le nucléaire, ... nous allons renforcer notre aide en ce sens... Le pouvoir d'achat a augmenté... Il faut continuer de construire, et jamais un gouvernement n'a autant fait..." Voilà la teneur d'un discours qui doit se tenir par la voix du Premier Ministre. 

Certes, si on écoute Eric Cantona qui incite les détenteurs d'un compte bancaire à retirer les sommes pour mettre à plat la situation afin de faire plier les genoux des banquiers qui, pour le moment, rient de la fonction du politique, cela changerait la donne. Toutefois, pour ne pas se trouver dans une banqueroute, il serait judicieux qu'un lieu serait dépositaire des sommes afin de sauvegarder l'équilibre, ce qui n'est pas le cas pour le moment.

Au niveau de l'Europe, rien à changer. Chacun regarde sa gamelle en maugréant sur son partenaire qu'est la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, tout en se gardant bien de parler trop fort car la France est sujette en la demeure de rejoindre le peloton.

Pendant ce temps, dans le monde, il apparaît au plus important, la baisse des bourses (qui reflète une énergie) et l'agression de la Corée du Nord par un bombardement sur une ile de la Corée du Sud amenant le Conseil de Sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence. En ce sens, il serait bon de garder un équilibre qui, à fortiori, prévaut dans le gouvernement de la Corée du Sud. Toutefois, la misère provoquée par  un dictat de certaines personnes en Corée du Nord suscite une interprétation qu'il y aura une nouvelle guerre d'ici peu. En effet, la situation dans ce pays (aux dires de certaines sources) est catastrophique.

 Robert-Paris.

Ps: Pendant ce temps, à travers le pouvoir, on va licencier 3000 personnes dans le secteur de la production de l'automobile en les mettant en préretraites à 58 ans alors que l'on vient de passer la retraite à 62 ans voire 67 (pour les annuités). Il en résulte que la parole ne correspond pas au geste.