L'Europe et sa santé

Il ne serait pas politiquement correct que de dire que les €uro-députés viennent de débattre sur le remboursement dans l'Union, des actes médicaux, éradiquant ainsi l'absence où le surcoût qu'occasionne notre système de santé publique.

En clair, un accord vient de voir le jour qui devrait permettre à chacun de nous, de pouvoir se faire soigner  dans toute l'Europe. A charge, pour chaque caisse de faire le paiement ou de combler financièrement l'acte en question.

Ceci fait, évidemment , pour pourvoir à une absence dans le nombre de médecins en France (Numérus clausus) et ailleurs mais aussi pour baisser le coût. En effet, aux dires, certains actes médicaux dansl'Union sont moins chers de trois fois en Pologne ou autres, ce qui devient un avantage pour la Caisse d'Assurance Maladie.

Il n'est pas sans oublier dans ce domaine, que le délai chez un spécialiste en France est, pour un rendez-vous, de l'ordre de trois, six voire douze mois et qu'une obstruction ou plutôt un engorgement des urgences du service public, qui est du par l'apport des déshérités, inocule une sérieuse mauvaise circulation.

Nous prenons juste pour exemple, le fait suivant. Hier, il a été une personne dans un âge avancé (< 95 ans) qui devait se fait opérer en Savoie. On lui administre, comme à l'accoutumée, une préparation le matin à sept heures afin de le rendre paisible pour l'acte chirurgical. Vu la tessiture et les éventuelles complications des précédents de la clientèle, il est parti au bloc opératoire après 16h30 pour ressortir de la salle de réveil à 23 heures afin de rejoindre sa chambre. Rien de bien méchant, si ce n'est que l'on occulte la perception du patient qui, au regard de l'âge, le rend fébrile dans son jugement psychologique.

Alors ? Outre une compassion, il serait bon d'en prendre conscience et de subvenir car l'imagination étant, on peut supputer que si cela perdure, on pourrait voir apparaître cette particularité à travers un service qui alourdirait le coût en question.

Sur ce phénomène, on ne peut que lever nos verres à la santé de l'Europe.

Robert-Paris.